Le Contrat Social à But Lucratif
Le déclin de la France est le résultat d’un enchevêtrement de problèmes, et actuellement, la politique consiste à en gérer les conséquences, une par une : une aide, une subvention, un dispositif, une mesure, encore une mesure… L’inefficacité de cette approche dirigiste faite de dogmes et d’une vision à court terme est de notre point de vue la raison pour laquelle beaucoup ont perdu espoir en l’action politique, parce que le dirigisme ne marche pas.
Le respect de la réalité
Le respect de la réalité permet de reconnaître ce qui marche et ce qui ne marche pas afin de faire de meilleurs choix. Plutôt qu’une approche rationnelle, notre projet de société est guidé par une approche empirique. Un pragmatisme qui privilégie le résultat à l’intention.
Le modèle libéral a certes démontré son efficacité à créer des richesses économiques, mais l’erreur du libéralisme est de penser que les mécanismes de marché peuvent à eux seuls résoudre les problématiques sociales, alors que ce n’est
pas vrai. La réalité montre qu’on ne peut pas résoudre un problème social avec une solution économique. Mais une autre erreur est de croire que l’action politique par la suradministration économique permet une meilleure allocation des ressources que les mécanismes de marché guidés par le respect de l’opportunité : ce n’est pas vrai non plus.
Au final, beaucoup peinent à boucler les fins de mois, beaucoup se retrouvent exclus, et l’intervention de l’État mène
à la dette plutôt qu’à la prospérité : tel est le résultat. Notre modèle de prospérité est devenu caduc parce que le monde a changé. La France ne prospère plus alors qu’ailleurs d’autres ont pourtant compris comment prospérer à l’ère de la technologie et de la mondialisation : pourquoi ne pas s’en inspirer ?
Nos Réformes
Notre projet de société s’articule autour d’une philosophie réaliste, c’est-à-dire inspirée de ce qui marche dans le contexte d’une économie moderne. Pour libérer le potentiel de la France, nous proposons des idées novatrices autour de quatre axes de réforme : l’économie, l’éducation, la sécurité et l’État.
Avec une économie de plus en plus tournée vers l’échange, avec des partenaires commerciaux aux quatre coins du monde,
avec l’innovation technologique comme moteur, il est devenu impossible pour une élite de modéliser, prévoir et diriger efficacement l’allocation des ressources car nous ne sommes plus au temps des manufactures royales.
La réalité montre que pour créer de la prospérité, l’allocation des ressources doit être guidée par le sens des affaires.
Cela paraît évident, mais comme le montrent les résultats, tel n’est pas le cas. La suradministration entrave le bon fonctionnement de l’économie. Nous proposons donc la désadministration de l’économie, la mise en place d’une démocratie économique qui donne le pouvoir de décision aux différents acteurs de l’économie : pouvoir d’acheter, pouvoir de dépenser, pouvoir de changer de carrière, pouvoir d’investir, pouvoir de décider, pouvoir d’agir…
D’un État qui dirige, un État qui arbitre un contrat social à but lucratif où le pouvoir du collectif consiste à s’entraider à prospérer pour que nous puissions tous gagner plus.
Nous proposons en parallèle des réformes qui renforcent notre modèle social. Plutôt qu’une économie sous perfusion,
nous proposons de rediriger les moyens affectés à la suradministration économique vers les missions régaliennes, le service public et un modèle social qui permettra à chacun de s’épanouir et d’avoir une meilleure qualité de vie.
La promesse
L’article 27 de la Constitution dispose que tout mandat impératif est nul, c’est-à-dire qu’après l’élection, les promesses de campagnes n’engagent pas les élus. Donc, trop souvent, dans une perspective purement électorale, des candidats promettent des mesures sans ensuite tenir leurs engagements, ou promettent des résultats sans tenir compte de la réalité des contraintes. Nous pensons qu’une grande part de la perte de confiance en la politique est justement liée aux promesses non tenues ou non tenables, à des promesses qui dépendaient d’objectifs souhaitables plutôt que d’actions concrètes à réaliser. Notre approche est différente : nous promettons de rester fidèles à nos engagements et de mettre en œuvre toutes les mesures ici proposées, dans le respect de la réflexion démocratique individuelle et collective qui les aura portées.
Nous pensons qu’il est temps de faire émerger une nouvelle vision de la politique : respectueuse, pragmatique, ambitieuse, ancrée dans la réalité, et surtout capable d’ouvrir un nouvel âge de prospérité pour la France.