Le déclin de la France se manifeste entre autres par une montée de la précarité parmi les étudiants.
Pourquoi travaillent-ils avec le stress du manque d’argent, voire abandonnent leurs études ? Et comment
augmenter leur pouvoir d’achat tout en tenant compte des contraintes économiques ?
Nous les Démocrates de France proposons de permettre à chaque étudiant d’emprunter jusqu’à 500 euros par mois
sans intérêts, tout en conservant toutes les aides sociales actuelles. Les étudiants d’aujourd’hui préparent
la croissance de demain et il est inconcevable que des étudiants échouent par manque de moyens. Alors par
solidarité, nous proposons de permettre à tous d’étudier dans la sérénité financière.
C’est possible !
La fin de la misère étudiante
Un problème contemporain
La misère étudiante : un problème
qui témoigne du déclin de la France. Des étudiants qui stressent pour quelques centaines d’euros par mois, qui gaspillent
leur énergie dans des petits boulots, c’est un coût d’opportunité pour la collectivité parce que les étudiants
d’aujourd’hui préparent la croissance de demain. Nous pensons que tous les étudiants doivent pouvoir développer leur
plein potentiel de carrière en faisant leurs études dans la sérénité financière.
Pourtant, parler de créer un revenu étudiant est pure démagogie : il y a actuellement environ
3 millions d’étudiants
et un revenu étudiant mensuel de 500 euros coûterait 1,5 milliards d’euros par mois à la collectivité,
donc serait économiquement infaisable.
Le contrat social à but lucratif
Le renouveau du contrat social, c’est la solidarité de la réussite individuelle, c’est s’entraider à réussir. Pour
permettre à tous ceux qui étudient, qu’ils soient jeunes étudiants en enseignement supérieur, ou adultes en
une formation longue dans le cadre de l’assurance chômage universelle, nous allons leur accorder le droit d’emprunter
jusqu’à 500 euros par mois à la collectivité : parfois 500 euros, parfois moins, ils décideront selon leurs
besoins financiers du moment.
RÉFORME : Tout étudiant inscrit dans l’enseignement supérieur ou adulte
inscrit dans l’enseignement secondaire peut, durant les mois d’études, emprunter jusqu’à 500 euros, sans intérêts,
remboursables en 20 ans, avec un différé d’amortissement de 3 ans à compter de la fin du cycle d’études.
Comme il s’agit d’un prêt et non d’un revenu, cette réforme ne modifie en rien les dispositifs en place, notamment le
système de bourses ou d’aides au logement. Sensiblement équivalent au prix d’une voiture selon les cas, ce prêt
sans intérêts est d’impact minime sur le pouvoir d’achat de long terme, mais d’une grande aide le moment de faire les
courses durant les années d’études. Concrètement, rembourser 500 euros en 20 ans revient à 2,08€ par mois.
Au niveau collectif, cette réforme sera financée par un emprunt d’État dont le coût sera le montant des intérêts du
capital, donc bien moindre qu’un revenu étudiant. Le coût de cette réforme représente un investissement dans l’avenir,
un investissement tel que Keynes l’avait envisagé.
Ce prêt étudiant, c’est le renouveau du contrat social qui permet de nous entraider à réussir, notamment en luttant
contre le coût d’opportunité de la misère étudiante.