Les Démocrates de France
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Les Banlieues
N’est-ce pas une injustice sociale et économique que vivre dans l’insécurité et la précarité d’une banlieue ? D’élever ses enfants dans un environnement qui bride leurs chances de réussir dans la vie ? Isolement, précarité, insécurité, ghettoïsation, drogue, violence… Pourquoi ces problèmes n’ont-ils pas encore été résolus ? Vivre en sécurité n’est-il pas un droit que se doit de garantir l’État ?
Au travers de nos diverses propositions qui visent à résoudre les injustices sociales et économiques liées au déclin, nous proposons aussi d’affecter une partie des effectifs de la suradministration vers la sécurité des banlieues. Qu’il s’agisse du maintien de l’ordre sur site et dans les transports publics ou bien d’empêcher les trafics de produits illégaux, nous proposons de lutter contre la loi du plus fort pour permettre à tout le monde de vivre en paix dans les banlieues.
C’est possible !

L’injustice des banlieues

L’insécurité dans les banlieues représente une injustice économique et sociale qui concerne directement 5,3 millions de personnes, et plus largement, nous tous. C’est une problématique complexe, qui ne se résume donc pas uniquement au stéréotype de la délinquance, et nous souhaitons proposer des solutions concrètes.

L’insécurité mène à la précarité

Beaucoup de jeunes délinquants auraient pu être informaticiens, comptables, commerciaux, agents d’assurances, enseignants, médecins… Malheureusement, ils grandissent dans un environnement souvent violent, happés par la délinquance dans les moments charnières où ils auraient pu construire une carrière, et ensuite cela renforce l’engrenage de l’insécurité et de la précarité.
« C’est pas notre faute,
c’est l’environnement »
Toutefois, le mépris du droit des autres est inexcusable, alors nous proposons de mettre en place une justice dissuasive et des réformes pour lutter contre le trafic de drogue. Nous proposons aussi de réelles solutions de réinsertions professionnelles, pour sortir de l’emprise des aides sociales et des petits boulots avec la réforme de l’assurance chômage universelle, ainsi que des réformes de l’éducation pour les jeunes et leurs parents, et des réformes de l’entrepreneuriat pour les créatifs. Mais surtout, nous proposons de briser le cercle vicieux de l’insécurité qui mène à la précarité, et qui à son tour renforce l’insécurité.
RÉFORME : Reclassement de 100 000 fonctionnaires issus de la suradministration en des postes de policiers dans les banlieues.

La saturation policière

Nous proposons de lutter contre la loi du plus fort en déployant 100 mille nouveaux policiers dans les quartiers sensibles. Plutôt qu’une force d’intervention, il s’agira d’une police de proximité telle qu’elle fut malheureusement supprimée en 2003. Ce sera une force d’occupation pacifique qui ne pratiquera pas de contrôles au faciès dont les conséquences mènent à des résultats contraire à l’intention. En conjonction avec la légalisation du cannabis, cette police de proximité permettra de mettre fin aux trafics, aux larcins et autres incivilités qui se développent dans l’indifférence générale, et qui nuisent à la paix sociale. Nous proposons de mettre un coup d’arrêt à l’insécurité par une occupation paisible et permanente du terrain, et les bandes qui actuellement entraînent les plus jeunes vers le délit cesseront d’être.
Imaginez alors l’impact de cette réforme sur l’échelle d’une génération.
Pour mettre en place cette réforme, nous proposons de rediriger une partie des ressources de la suradministration vers la saturation policière. Il y a actuellement environ 250 mille policiers et gendarmes, donc 100 mille policiers supplémentaires, c’est considérable. Nous proposons d’abord de redimensionner les structures de formation, puis, parmi les effectifs de la suradministration du marché de l’emploi, du financement de l’entrepreneuriat, et des collectivités locales, de former 100 000 nouveaux policiers par cohortes de 3 000, avec une nouvelle cohorte chaque mois, de sorte qu’au bout de quatre ans 36 cohortes soient formées.
Il n’y aura donc pas de nouvelles dépenses de salaire puisque les effectifs sont déjà en poste dans la Fonction publique. Par ailleurs, une partie des locaux de la suradministration sera reconvertie : par exemple, France Travail est un réseau de 915 agences, et certaines seront reconverties en postes de police. Enfin, le coût du matériel, tel que les uniformes, les bodycams, les armes, les voitures et autres sera compensé avec les économies des autres réformes de la désadministration.
Précarité et insécurité sont les rouages d’un engrenage. Nous pensons que garantir la sécurité des banlieues permettra de créer un environnement propice à l’émancipation des quartiers difficiles et de leurs habitants. Pour y parvenir, nous proposons plusieurs réformes, dont la reconversion d’une partie des effectifs de la suradministration vers le service public de la sécurité.
D F