Mairies, mairies d’arrondissement des grandes villes, cantons, départements, préfectures de départements,
sous-préfectures de département, régions et préfectures de régions : êtes-vous d’accord pour reconnaître
que cela fait beaucoup ? Par ailleurs, du morcellement départemental découle aussi le morcellement des
administrations publiques nationales, avec une multitude de subdivisions départementales. Le général de Gaulle
avait compris qu’un État moins morcelé serait plus efficace mais depuis personne n’a entrepris de régionaliser
la France : pourquoi ?
Plutôt que la suradministration de l’aménagement du territoire, nous souhaitons proposer une réforme de
régionalisation pour réduire les coûts de fonctionnement et améliorer l’efficacité de l’État.
C’est possible !
Moins d’administrations. Plus d’efficacité.
Une réforme oubliée
En 1982, il y a eu la réforme de décentralisation, mais il ne s’agit pas ici de la dichotomie entre un État centralisé
ou décentralisé, mais de la problématique du morcellement des collectivités locales et des administrations publiques
nationales. La régionalisation revient à supprimer de nombreuses branches de sous-administration, et c’est peut-être
pour cela que cette réforme n’a jamais été mise en place : nous proposons de combiner des entités départementales
en des entités régionales.
La suradministration des collectivités territoriales
La régionalisation des collectivités locales marquera la fin des cantons et des départements : leurs missions et
responsabilités seront transférées vers les régions ou vers les communes, et les conseils généraux seront dissous. Le
corps préfectoral sera également régionalisé et ne resteront que les préfectures de régions, avec au besoin des
sous-préfectures dans les régions.
RÉFORME : Régionalisation des collectivités locales
La suradministration des administrations publiques
La régionalisation des administrations publiques nationales consiste à combiner les entités départementales en des
entités régionales. Consulter l’annuaire du service public avec une recherche sur le
mot « départemental » permet
de constater l’étendue du morcèlement départemental actuel : plus de 7 000 structures administratives
départementales que nous proposons de fusionner en des entités régionales. Il ne s’agit pas de diminuer le nombre
d’établissements publics et encore moins d’amoindrir le service public, mais de diminuer le nombre de structures qui
les gèrent, celles que l’on retrouve en recherchant « direction départementale »
ou encore « agence départementale ».
RÉFORME : Régionalisation des administrations publiques nationales
Régionaliser la France permettra de réaliser des économies d’argent public car les administrations découpées en 95
entités départementales seront fusionnées en 13 entités régionales. Pour les DOM/TOM, les fusions se feront selon
les particularités de chaque zone géographique. Les départements datent de la Révolution française mais depuis la
fin du 18ème siècle, avec le développement des transports et surtout de l’informatique, leur raison d’être
et les justifications économiques ont évolué, donc nous proposons une réforme de régionalisation.
Suite à cette réforme, les effectifs qui deviendront redondants seront redirigés vers d’autres missions pour augmenter
l’efficacité de l’État et améliorer la qualité du service public. La régionalisation, ce sera moins d’administrations
publiques pour un service public plus efficace et moins coûteux.