Reconnaître la réalité
Voir, décider, agir
Connaître et reconnaître : deux mots qui se ressemblent, pour deux concepts différents. Connaître, c’est avoir acquis un savoir réutilisable : « Ça, je sais. » Reconnaître, c’est se représenter la réalité telle qu’elle est dans la circonstance : « Ça, c’est ça. » L’intelligence permet d’acquérir un savoir, le respect permet de reconnaître la réalité.
Se mouvoir dans la réalité consiste à voir, décider et agir. Selon les contraintes et les opportunités de l’environnement et selon ses propres capacités, une succession de micro-décisions et de grandes décisions mène ainsi chaque personne et chaque pays là où il est.
L’art des choix
Décider dépend donc d’abord de ce que l’on voit de la réalité. De ce qu’on peut voir et aussi de ce qu’on choisit de voir ou de ne pas voir. Voir, au sens large : voir non seulement le monde physique, mais aussi voir l’abstrait que l’on se représente dans son esprit. Voir la perspective de l’autre, voir ce que l’on fait comme si on était au cinéma et spectateur de soi-même, voir le monde changer ou voir comment pourrait évoluer une situation, voir l’importance et le secondaire, voir un enchevêtrement de causes et conséquences, voir des alternatives, voir une solution, voir une opportunité : « Oui, je vois ce que tu veux dire. »
Savoir et décider
Pour comprendre la réalité sur laquelle se joue les décisions, pour arriver au « Ça, c’est ça. » de
sorte que la perspective soit bien une juste représentation de la réalité qui mènera à une bonne décision, deux approches possibles.
Avec l’approche rationnelle, la réalité se comprend par la raison, par l’étude, par la déduction, en fonction de l'application d’un savoir précédement acquis.
modélisation ou technique, reproductible, certitude = on cherche à démontrer, on sait, on fait
Approche rationnelle = limite quand c'est singulier. Penser que expert = savoir => erreur
Avec l’approche empirique, la réalité du bon choix se comprend par l’observation, par l’expérience, par induction. Plutot que modeliser = schematiser. Bidouiller, improviser, "faut voir".
Comprendre la chose dans la singularite. Comprendre par l'action
Comprendre les changements.
Et parfois, on sait, on voit dans son esprit, mais le déni, pas de respect. Petit choix de tous les jours, grands choix de la vie
Une erreur résulte de l’ignorance d’une connaissance « Ah mince, si j’avais su. » Une bêtise résulte
du déni d’une connaissance « Ah mince, j'le savais. » Du manque de respect pour la réalité, de la connaissance sans la reconnaissance dans l’instant du choix.
L’opportunité
Etre capable de reconnaître une opportunité. Etre capable de recruter. Etre capable d’investir: approche rationnelle = immobilier, approche empirique = startups tech.
Etre capable d'entreprendre, savoir comment programmer vs reconnaitre les opportunités de marché
Respect = sens des affaires. Pas de respect, meme les premier de la classe = mauvais choix.
Pareil en politique = pas de respect pour la réalité + culture francaise rationnelle => rejet de ce qui pourrait
marcher parce que ca vient d'ailleurs. Pourtant, regarder modèle CA = voir des solutions, le respect = les reconnaitre
puis pragmatisme des les implémenter ici
Ca c'est grand, ca c'est bien, ca c'est ... donc
Respect = percuter sur la réalité, « ça, c'est ça, donc je choisis de faire ça ».
Vivre ensemble
Ainsi, lorsqu’on parle du respect, c’est souvent pour dénoncer une situation où l’importance d’un droit, d’une possession, d’une opportunité ou d’une vie n’a été reconnue comme telle.
Quelqu'un a décidé de faire quelque chose sachant que c'était un déni, du mépris, par jalousie.
Respect = mise en pratique des valeurs et principes
Respect = les grands choix de la vie
Respect = permet de réussir, d'avoir des relations d'amitié et d'amour sincere, relations egal à egal
Devaluer = dire que l'autre mérite pas de respect. Si faut que l'autre soit "comme ca" pour accorder du respect
Respect de l'autre = respect de soi, reconnaitre ce qui est important pour soi, vivre en intégrité = vivre en paix
joie de vivre